Le phishing sévit aussi sur les sites de vente d’occasion
Les escrocs trouvent constamment de nouvelles façons de récupérer vos données. Les sites web de deuxième main, entre autres, sont devenus leur cible, selon le Baromètre de la société de l'information.
Voici comment un fraudeur s’y prend : il prétend être un acheteur intéressé par un produit que vous proposez. Pour s'assurer qu'il dispose du bon nom et du bon numéro de compte, il vous demande de virer 1 centime d'euro via un lien de paiement. Cependant, ce lien mène à un site web frauduleux où vous êtes invité à remplir vos coordonnées bancaires...
Petites sommes
De nos jours, les hameçonneurs préfèrent voler régulièrement de petites sommes d'argent plutôt qu'un seule grand montant. En tant que victime potentielle, vous recevez un message au nom d'une banque ou d'une autre institution qui contient un lien vers un site frauduleux où vos codes bancaires sont dérobés. Les fraudeurs pourront alors effectuer des transactions en votre nom.
8 millions d'euros
Le fait que leur créativité porte malheureusement ses fruits se reflète dans les chiffres : la fraude bancaire en ligne a presque triplé en 2018 par rapport à l'année précédente. Cela représente un vol d’un montant total de plus de 8 millions d'euros !
Que pouvez-vous faire ?
Faites toujours preuve de bon sens. Par exemple, il n’est pas normal qu’un vendeur vous demande de transférer un petit montant à l’avance. Ne vous fiez pas à une telle demande, ne cliquez pas sans réfléchir sur un lien qui vous est envoyé et ne saisissez pas vos coordonnées bancaires sur un formulaire web auquel vous êtes renvoyé.
Si vous êtes approché par un tel "acheteur" via une plate-forme d'occasion, signalez-le sur le point de contact du SPF Economie.
Vous avez reçu un mail de phishing ? Envoyez-le à suspect@safeonweb.be avant de le marquer comme spam et de le supprimer.